Circuit de Zolder : j’ai pu accompagner Nico Verdonck, pilote Mercedes-Benz AMG GT4 SRT

Estomacs sensibles s’abstenir ! Courageux et fans de vitesse bienvenus. Les peureux ont encore le temps de s’enfuir s’ils le souhaitent.

Zolder ouvre ses portes aux bolides AMG de Mercedes-Benz ces 11 et 12 juin. Impossible de ne pas y participer. Les monstres en tôle ont sur moi le même effet que si j’achetais une robe de mariée (bon je confesse, personne ne m’a jamais demandée en mariage, j’ignore donc ce que c’est d’acheter une robe de mariée, mais j’imagine que c’est un peu pareil, non ?!).

J’assiste d’abord à un briefing donné par les responsables de Mercedes-Benz : explications sur le Circuit de Zolder et les passages difficiles, les véhicules présents, le déroulement de la journée et les consignes de sécurité (Mercedes-Benz ne plaisante pas avec la sécurité, c’est très rassurant, mais je n’en doutais pas !).

Ils ont peut-être oublié un tout petit détail pour les personnes rouillées comme moi. Pour se loger dans les voitures de courses, il faut un chausse-pied, une taille de guêpe, une habileté hors norme et une souplesse innée. Non, je plaisante, même si l’installation à bord n’est pas aussi aisée que dans une Classe G, il faut souffrir pour avoir le droit d’approcher ces beautés. Et j’étais prête à avoir mal pour dompter la bête.

Cagoule et casque vissés sur la tête, certaine que j’allais vivre LE moment de ma vie, me voilà assise dans la fameuse AMG GT4 SRT, 480 chevaux.

Harnachée comme dans la plus terrible des attractions (au secours, impossible de partir), je m’apprête à vivre des sensations fortes. Et je n’ai pas été déçue. Ce fut l’extase à l’état pur en seulement un dixième de secondes d’accélération (qui dit mieux ?).

Nico Verdonck, le pilote au palmarès impressionnant, est certes un fou du volant, mais un fou qui calcule le risque et qui ne vous en fait prendre aucun. Cet homme de 33 ans a d’ailleurs remporté les 6 heures de Spa et les 24 Heures de Zolder en 2018. Pour plus d’infos sur ce pilote hors norme, c’est ici.

Bref, de chicanes en accélérations, de freinages brusques en tournants savamment négociés, j’ai plusieurs fois remercié le ciel d’avoir l’estomac vide. Au troisième tour de piste, je me demandais d’ailleurs si j’avais vraiment l’estomac vide et quel effet cela aurait si je devais vomir sur la robe de mariée que je n’avais pas achetée.

L’asphalte défile en dessous de la voiture à une vitesse incroyable et ce n’est pas le décollage des roues qui allait me rassurer. Loin de la douceur du tapis volant d’Alladin, on sent que ce bolide n’a pas envie de rigoler et n’obéit au doigt et à l’oeil qu’à son conducteur chevronné. On dirait qu’ils sont connectés ces deux-là, ils ne font qu’un sur la piste, augmentant au fur et à mesure la vitesse jusqu’à en devenir un souffle qui passe.

Et pourtant, quand Nico a ramené la voiture au paddock, j’avais presque envie de lui crier « Encore ! » mais en même temps j’avais peur qu’il le fasse vraiment.

Si vous avez l’occasion de participer à ce genre d’activités, allez-y les yeux fermés, c’est top.

Désolée pour la pauvre qualité de vidéo, j’y retourne demain, je vous ferais, c’est promis, une interview de pro et de nouvelles images.