Au cours de mes recherches de plages et de lieux insolites, j’ai eu l’occasion de découvir de nombreux phoques et otaries. J’ai essayé de les prendre en photo, elles ne sont pas toujours réussies malheureusement, il n’est pas évident de les approcher dans leur milieu naturel.
Je les trouve tellement attendrissants avec leurs petites têtes sympathiques, leurs longues moustaches et leurs petits yeux espiègles et globuleux. Pourtant nous les confondons souvent, mais connaissez-vous leurs différences ?
D’abord, tous deux sont des mammifères marins. Les phoques appartiennent à la famille des phocidés comme leurs cousins les éléphants de mer. Les otaries sont des otariidés tout comme les lions de mer et les morses. Petite précision, le lion de mer s’appelle aussi otarie de Steller. L’otarie commune est plus petite et a un duvet sous sa fourrure alors que le lion de mer n’en a pas.
Le museau de l’otarie est plus développé et les dents sont plus apparentes que celles du phoque.
Les phoques n’ont pas d’oreilles visibles, juste un conduit auditif alors que les otaries ont de toutes petites oreilles.
Hors de l’eau, le phoque se déplace beaucoup plus difficilement, il rampe. L’otarie possède de plus grandes nageoires pectorales, ce qui lui permet de se déplacer, de prendre appui et parfois de marcher.
Alors, avez-vous pu voir sur chaque image si c’était une otarie ou un phoque ?
Pas encore ?
Toujours pas ?
Ne cherchez pas plus longtemps, les seules photos de phoques sont les 4 et 8.
Les phoques étant plus timides, j’ai parfois du patienter longtemps avant d’en apercevoir. La seule fois où j’ai pu approcher de très près deux phoques, c’était à Malibu. Ils sont venus vers moi alors que j’étais seule dans l’eau (zut pas de photos). J’avoue que je n’étais pas trop à l’aise, surtout que le premier était à ma gauche et l’autre à ma droite et que je n’étais pas certaine de leur réaction.
De nombreux panneaux préviennent des dangers des lions de mer. Au début j’ignorais si c’étaient des lions de mer ou des phoques, et même si je l’avais su, je ne sais pas si cela aurait changé quelque chose. Lorsque l’on tombe nez à nez avec eux, on est assez hésitant (du moins je l’ai été!). Les phoques (entretemps, j’ai vu que c’étaient des phoques) sont restés à m’observer un bon moment, l’un des deux s’approchant de plus en plus jusqu’à presque me toucher pendant que l’autre surveillait. Et puis soudain, il est venu juste devant moi quelques secondes et a fait aussitôt un plongeon pour réapparaître bien plus loin. Le deuxième n’avait pas bougé. Il se laissait porter par les vagues, se demandant ce que je pouvais bien être. J’ai attendu un peu sans bouger pour voir ce qu’il comptait faire et il s’en est allé rejoindre son compagnon.
A Moss Landing (près de Carmel), de nombreux marins chassent les lions de mers des pontons car ils les abîment. Mais ces petits diables sont très persévérants, dès que les pêcheurs ont tourné le dos, ils reviennent s’installer comme pour les narguer.