1- Les petites bêtes à huit pattes !
Nous serions plus de 25 millions à souffrir d’arachnophobie. On a beau savoir qu’on n’est pas seul à avoir les cheveux dressés sur la tête rien qu’à l’apparition d’une simple petite araignée, rien n’y change. Je me transforme en poule mouillée dès qu’un de ces invertébrés approche de mon espace vital.
C’est totalement excessif et incontrôlable. En Arizona, je rencontre souvent de gigantesques mygales et, même si elles m’effraient moins que les autres araignées, je suis paralysée dès que j’en vois une. Le pire bizarrement reste les araignées de campagne, les pholques, c’est à dire celles, qu’on voit dans tous les coins des maisons.
2- Les anciennes poupées en porcelaine (pédiophobie)
Je hais les poupées et plus particulièrement les vieilles poupées un peu sales qui vous fixent de leurs yeux vides et qui vous font sentir qu’elles viendront vous tuer la nuit si vous leur manquez de respect (et si vous ne leur manquez pas de respect aussi d’ailleurs). Petite, je détestais déjà les poupées et je leur ai souvent préférée la version poilue, c’est à dire les ours en peluche.
Voilà bien une peur ridicule. J’ai longtemps essayé de savoir pourquoi les clowns m’effraient tellement et je suppose que la raison en est simple.
Mystérieusement cachés sous leur maquillage, impossible de voir les traits naturels des clowns, et du coup de déchiffrer leurs intentions. Aucune émotion sauf celle faussement peinte sur leur visage. Mélangez à cela quelques films d’horreur et des caméra cachées gores et vous comprendrez mieux pourquoi je les déteste.
4- Nager dans la mer (aquaphobie)
Je n’ai jamais vu le film Jaws, mais pourtant nager en eau profonde me rend nerveuse. Imaginer la profondeur de l’abîme en dessous de moi et penser que, si l’eau se retire soudain, je fais une chute de 3.000 mètres me stresse terriblement. Sans parler des requins qui ne feraient qu’une bouchée de moi.
5- Le vide (acrophobie)
Acrophobie, à ne pas confondre avec le vertige.
J’ai les mains moites rien qu’en pensant que je pourrais me retrouver en hauteur. Et pourtant, j’ai été assez folle pour grimper plusieurs fois sur un rocher à quelques mètres du vide dans le Grand Canyon. Allez y comprendre quelque chose !
6- Une visite chez le dentiste
Me retrouver impuissante dans le siège d’un dentiste en attendant qu’il me pique et que je sois à sa merci ne fait pas partie de mes activités préférées. Entendre le bruit flippant des instruments de torture du dentiste me donne juste m’envie de faire demi-tour et de partir en courant.
7- Le monstre caché en dessous du lit
Quand j’étais petite, j’avais peur qu’un monstre vienne la nuit m’attraper la jambe et m’engloutir sous la terre. Depuis, j’ai grandi (un peu) mais il m’arrive encore de me demander s’il n’y a personne caché, prêt à m’agripper la cheville. Une peur enfantine liée à mon imaginaire trop actif sans doute.
8- Etre coincée dans un ascensseur
Chaque fois que je prends l’ascensseur seule, je prie pour qu’il ne s’arrête pas et que je ne reste pas bloquée des heures dans cet espace confiné (sauf si c’est avec Leonardo DiCaprio).
9- Observer dehors quand il fait nuit
Regarder à travers la vitre et appréhender d’y voir surgir un visage diabolique me donne la chair de poule. Comme dans les films, soudain le monstre jaillit au moment où on s’y attend le moins, couteau à la main, prêt à briser la fenêtre pour entrer dans la maison.
10- Etre suivie par un inconnu dans l’obscurité
Dans les films, il y a toujours le tueur embusqué, à la poursuite d’une jeune fille qu’il finit immanquablement par trucider de la manière la plus horrible qui soit. Je déteste me balader seule dans la rue à la nuit tombée (sauf accompagnée par mon gigantesque lévrier espagnol).
Oui, je sais, mes peurs et angoisses feraient sûrement le bonheur des psychiatres. Et vous, quelles sont vos angoisses ?