Aujourd’hui mon chien est mort

Aujourd’hui, je suis triste. Mon ami, mon confident, mon petit prince, … tu n’es plus. Toi qui es né le jour de la Saint-Valentin, c’est le coeur brisé que je te regarde partir.

Je n’ai rien vu venir. Tu avais pourtant 13 ans. Tu t’appelais Eliot Esteban du Rose Amour, mais c’était juste Eliot pour les intimes.

Tu as été le compagnon de mes joies, de mes tristesses, de mes secrets. Celui qui m’a vu grandir. Tu as été présent à tous les stades de ma vie.

Toi qui m’a donné tant d’amour, aujourd’hui tu es parti pour toujours.

Tu avais pour moi autant de place qu’un humain, sûrement même plus quand je vois combien les hommes peuvent être cruels.

Ce matin en promenade tu n’as pourtant rien montré de ta faiblesse. Ce n’est qu’en soirée, quand tu m’as donné un bisou sur le nez, (ce qui sonne maintenant un peu comme un adieu), devant ton souffle court et ta toux persistante, que j’ai su que je devais me dépêcher pour te sauver.  Mais personne n’a pu te sauver. J’ai été impuissante face à la faucheuse. Je n’ai pas pu t’insuffler un peu de cette vie qui te manquait. Le vétérinaire n’avait pas de baguette magique. Personne n’avait de baguette magique. Ta mort est arrivée si soudainement que j’ai du mal à l’accepter. Devant ta gamelle et tes jouets désormais inertes, je pense toutes les minutes que tu vas revenir pour me faire la fête. Mais je sais que plus jamais tu ne franchiras la porte vers le jardin.

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Cette souffrance déchirante, je te la dédie. Je ne veux pas occulter les merveilleux moments que tu m’as fait vivre même s’ils sont tellement douloureux à revoir. Je veux me souvenir de ta petite bouille et de tes yeux pétillants, de tes sauts sur ce fauteuil où tu ne pouvais pas aller, (mais où tu t’installais pourtant), des courses folles quand tu parcourais le jardin à toute vitesse, du vol de nourriture quand personne ne regardait, des tenues ridicules que je te mettais et que tu semblais adorer. Je veux garder en mémoire la moindre parcelle de bonheur que tu m’as fait vivre.

Eliot, je ne t’oublierai jamais. Dors mon petit Prince, dors en paix ….